Planning et démarches
1. Une bonne pratique, c’est quoi exactement ?
Une bonne pratique pour l’égalité des genres dans la vie locale décrit une action, une mesure ou une pratique qui a déjà été testée avec succès dans une commune dans le contexte de sa politique des genres. Cette politique ne constitue pas une stratégie isolée, mais se trouve cadrée par une politique nationale en faveur de l’égalité, et suit également de très près les objectifs politiques de la Charte européenne pour l’égalité entre les femmes et les hommes dans la vie locale.
La bonne pratique s’inscrit ainsi dans la vie quotidienne de la commune et peut traiter de tous les domaines d’action possibles. Elle n’est pas uniquement une pratique qui est considérée comme étant bonne. Il s’agit en fait d’une action qui a fait ses preuves et qui est transférable. Elle mérite donc d’être recommandée comme modèle à d’autres communes.
2. Qui profite d’une bonne pratique ?
Toute personne vivant et travaillant dans une commune peut être concernée par des bonnes pratiques et peut en profiter : non seulement le collège des bourgmestre et échevins, les conseillères et conseillers communaux, les membres des commissions consultatives, mais aussi le personnel communal, les membres d’associations locales, le personnel éducatif et la population locale toute entière.
3. Un éventail de bonnes pratiques !
Pour bénéficier d’un impact maximal et d'une large diffusion, la bonne pratique mérite d’être partagée par le plus grand nombre de personnes possible : les responsables politiques, les agent-e-s communaux, les membres des commissions consultatives, ainsi que toute la population de la commune.
Cette sélection de bonnes pratiques n’est qu’une liste indicative, une première orientation. Néanmoins, elle offre de bonnes inspirations à chaque commune désireuse de promouvoir l’égalité sur son territoire. Elles sont réparties sur les 39 articles de la Charte européenne, appropriées aux différents champs d’action d’une commune.
4. Une plus-value efficace et durable !
Une fois voté par le Conseil communal, le plan d’action peut être mis en œuvre. Idéalement, il est conçu pour une durée de 4 ans. À sa fin, un bilan final est effectué, comprenant une évaluation de toutes les actions.
En vue du financement, le ministère peut apporter des conseils ou soutenir des activités spécifiques par des subsides.